
Dans un climat de critiques acerbes venant de Belgique après la défaite de Tadej Pogačar lors de la 5e étape du Tour de France, une voix inattendue s’est levée avec force : celle de sa compagne, la cycliste slovène Urška Žigart. Ce mercredi, dans un message émouvant et percutant publié sur les réseaux sociaux, elle a décidé de sortir du silence pour défendre son compagnon, visiblement affecté par le torrent de commentaires négatifs.
« Ce qui arrive à Pogačar est un crime contre le cyclisme », a-t-elle écrit. « Comment peut-on être assez cruel pour abandonner un jeune homme de 26 ans qui porte sur ses épaules le poids de tout un pays ? » Ces mots, simples mais puissants, ont immédiatement résonné dans la sphère sportive et au-delà.
Depuis sa contre-performance sur la 5e étape, Pogačar a été vivement critiqué par une partie de la presse belge, certains remettant même en question son statut de favori. Pourtant, le double vainqueur du Tour n’a jamais cessé de se battre avec passion et dignité, malgré la pression immense et les attentes parfois démesurées.
Mais ce n’est pas tout. Urška Žigart a terminé son message avec une phrase de dix mots, mystérieuse et lourde de sens :
« Vous avez réveillé quelque chose qu’aucun de vous ne pourra arrêter. »
Cette déclaration énigmatique a rapidement fait le tour du monde, devenant virale en quelques heures. Les réseaux sociaux se sont enflammés, entre soutien massif de fans et spéculations médiatiques. Est-ce un avertissement ? Une promesse de retour en force ? Une critique voilée du système médiatique ? Quoi qu’il en soit, le message est clair : Pogačar n’est pas seul.
Les réactions n’ont pas tardé. De nombreux coureurs professionnels, anciens champions et personnalités du sport ont exprimé leur solidarité avec le Slovène, rappelant que la grandeur d’un champion ne se mesure pas à une seule étape, mais à sa capacité à se relever, encore et toujours.
Dans un monde où les réseaux sociaux amplifient les jugements hâtifs, l’intervention d’Urška Žigart apparaît comme un acte d’amour, mais aussi un cri du cœur contre l’inhumanité d’un certain journalisme de spectacle.
Pogačar peut-il rebondir ? Bien sûr. Mais au-delà de la performance sportive, cette affaire révèle surtout une chose : derrière chaque champion, il y a un être humain. Et derrière cet être humain, il y a parfois une voix puissante, prête à rugir pour le défendre.