Face au tollé médiatique provoqué par sa défaite inattendue face à Coco Gauff à Roland-Garros 2025, Aryna Sabalenka a décidé de réagir, non pas par des mots ni des déclarations officielles, mais par une image qui a enflammé les réseaux sociaux. La joueuse de tennis biélorusse a publié sur son compte Instagram une photo où elle apparaît en train d’embrasser son petit ami sur une plage de Mykonos, en Grèce, avec une légende qui a suscité à la fois soutien et controverse : « J’ai besoin de vin, de sucre et d’amour ! »
L’image a été publiée deux jours seulement après sa douloureuse élimination en demi-finale contre Gauff, lors d’un match que beaucoup ont décrit comme l’un des plus faibles de Sabalenka lors des derniers tournois. Son attitude sur le terrain, ses fautes directes et son manque d’agressivité ont suscité de nombreuses critiques de la part des commentateurs sportifs et des supporters. Cependant, plutôt que de débattre ou de justifier sa performance, Sabalenka a choisi une toute autre voie : se déconnecter et se réfugier dans l’amour et le plaisir de l’été européen.
Le cliché montre l’athlète en bikini, un verre de vin à la main, appuyée contre son partenaire, dont elle a largement gardé l’identité secrète. La plage, le coucher de soleil et ce geste intime contrastent fortement avec le ton tendu des discussions sportives qui entourent la joueuse depuis sa défaite. Certains fans ont salué cette publication, la qualifiant d’authenticité, de courage émotionnel et de liberté personnelle, tandis que d’autres l’ont jugée irrespectueuse envers le sport et ses supporters.
« On ne peut pas disparaître d’un Grand Chelem avec cette attitude et faire comme si de rien n’était », a commenté un internaute, reflétant le sentiment d’une partie du public qui attendait une réaction plus introspective ou sportive. Les défenseurs de Sabalenka, quant à eux, ont souligné que la joueuse avait le droit de se déconnecter, surtout après une saison sous pression, avec des tournois enchaînés et des tensions internes.
Ce n’est pas la première fois que Sabalenka suscite la controverse pour son style hors du court. Par le passé, elle a utilisé ses plateformes pour mettre en avant son côté plus émotif et humain, avec des publications qui rompaient souvent avec la rigidité traditionnelle du monde du tennis professionnel. Cette fois, cependant, le timing de la publication et la formule choisie (« vin, sucre et amour ») ont été interprétés par certains comme un clin d’œil provocateur à la vague de critiques.
Alors que le circuit féminin se prépare pour Wimbledon, la question inévitable est de savoir si Sabalenka sera prête mentalement et physiquement pour la suite de la saison. Se repose-t-elle ou cherche-t-elle simplement à s’échapper ? S’agit-il d’une stratégie de repli sur soi pour revenir plus forte ou d’un symptôme d’épuisement profond ?
En réalité, au-delà du débat, la publication a atteint ce qui était peut-être son véritable objectif : changer le discours. L’espace d’un instant, on a cessé de parler de tennis pour parler de l’être humain derrière la raquette. Une femme puissante et émotive, qui n’a pas peur de montrer sa faiblesse ou son plaisir. Une athlète qui, en période d’hyperexposition, décide d’utiliser son image non seulement pour parler de titres, mais aussi de besoins humains tels que le vin, le sucre et l’amour.
Mykonos, l’amour et un verre de vin. Telle était la réponse d’Aryna Sabalenka à une défaite. Critique ou déclaration de liberté ? Le débat continue.