La saison de Formule 1 2025 a été une montagne russe de drame, et le Grand Prix canadien de Montréal a ajouté un chapitre enflammé au récit. Lando Norris, le chauffeur vedette de McLaren, s’est retrouvé au centre de la controverse après être entré en collision avec son coéquipier Oscar Piastri, ce qui a entraîné son premier a terminé (DNF) de la campagne. L’incident, survenu au 67e tour de la course de 70 tours, a vu Norris mal juger une tentative de dépassement audacieuse, s’écrasant à l’arrière de Piastri et mettant fin à sa propre course. L’ancien directeur de l’équipe de Haas, Guenther Steiner, ne s’est pas retenu, la marque Norris un «w **** r» sur son podcast Red Flags pour ce qu’il a appelé une décision imprudente. La critique brutale de Steiner, associée aux commentaires de ses co-animateurs, a déclenché un débat sur la résilience mentale de Norris et l’approche de McLaren envers leurs pilotes de championnat.

La collision à Montréal a été un moment charnière de la saison. Norris, à partir du septième après une qualification désordonnée, avait fait son chemin dans la quatrième place avec une stratégie de compensation qui a prolongé son premier passage sur les pneus durs. Son rythme a été impressionnant, comblant un écart de cinq secondes à Piastri en un peu plus de dix tours, aidé par des pneus et des backmark plus frais ralentissant son coéquipier. La bataille s’est intensifiée alors que les deux pilotes de McLaren ont chassé Kimi Antonelli de Mercedes pour le point final du podium. Au tour 66, Norris a plongé à l’intérieur de Piastri à l’épingle à cheveux, prenant brièvement quatrième, seulement pour que Piastri coupe et récupére la position. Au tour suivant, Norris a tenté de se faufiler à travers un espace étroit sur la fosse droite, mal jugeant l’espace et coupez le pneu arrière de Pitri. Son aile avant et sa suspension ont été endommagées, le forçant à se retirer alors que la course se terminait sous une voiture de sécurité, Piastri obtenant le quatrième derrière George Russell, Max Verstappen et Antonelli.

Norris n’a pas tardé à assumer la responsabilité, par radio avec son équipe: “Tout mon mauvais, toute ma faute. Moi de moi.” Plus tard, il s’est excusé auprès de Piastri dans le stylo média, un déménagement loué par l’Australien pour son honnêteté. Cependant, les mots durs de Steiner sur le podcast des drapeaux rouges ont été plus profonds, avec l’ancien patron de Haas déclarant: «Il a complètement gâché le Canada, il le mérite.» Steiner a suggéré que la critique pourrait servir de «réveil» à Norris, dont le déficit de 22 points à Piastri au classement des conducteurs se profile désormais. Les co-animateurs du podcast ont ajouté: “Vous êtes les bienvenus, Lando, pour cet amour dur”, encadrant la critique comme une motivation pour le Britannique à se regrouper.

L’incident a soulevé des questions sur l’état mental de Norris. Nico Rosberg, parlant dans le Sky Sports F1 Show, a souligné la «fragilité mentale» comme un facteur de l’erreur de Norris, notant sa tendance à commettre des erreurs sous pression. Cette saison, Norris a lutté avec la cohérence, en particulier dans les qualifications, où Piastri mène leur tête-à-tête 8-4. Bien qu’il ait montré un rythme boursouflé dans des courses comme Melbourne et Monaco, où il a pris le poteau, les erreurs de Norris à Jeddah, Miami et maintenant le Canada lui ont coûté de précieux points. L’introduction par McLaren d’un ajustement de suspension au Canada visait à améliorer la sensation de Norris pour la voiture, mais les résultats ont été mélangés, Piastri choisissant de s’en tenir à la configuration originale.
Le leadership de McLaren, dirigé par Andrea Stella et Zak Brown, fait maintenant face à une décision critique. L’équipe a maintenu une politique de permettre librement Norris et Piastri, mettant l’accent sur une concurrence équitable même si elle se disputait le titre des pilotes. Stella a reconnu la nécessité de «revoir» l’incident, soulignant que le contact entre les coéquipiers viole les «règles de papaye» de McLaren. Cependant, il a minimisé les retombées à long terme, notant la responsabilité immédiate de Norris. McLaren menant le championnat des constructeurs de 175 points, l’équipe peut se permettre de se concentrer sur la bataille des pilotes, mais la question de la priorité à Piastri, qui a cinq victoires aux deux de Norris, gagne du terrain. Certains, comme Jolyon Palmer, voient le rythme de Norris comme une doublure argentée, mais ses erreurs sous pression restent une préoccupation.
Alors que Norris se prépare pour le Grand Prix autrichien, après avoir assisté à la première du film F1 à New York, les projecteurs sont sur sa capacité à rebondir. Piastri, dirigeant le championnat, reste composé, mettant l’accent sur la vue d’ensemble de leur rivalité. Le label provocateur de Steiner et le débat en cours sur les ordres de l’équipe soulignent les enjeux élevés du combat pour le titre de McLaren. Le talent de Norris est indéniable, mais pour défier Piastri, il devra exploiter sa vitesse sans les erreurs coûteuses qui ont défini sa saison 2025 jusqu’à présent.