Le 1er juin 2025 est le jour où Xabi Alonso devient officiellement l’entraîneur-chef des Blancos. Xabi n’est plus l’élève assidu de Mourinho ou d’Ancelotti, mais celui qui donne les ordres, le cerveau derrière le siège brûlant du Bernabéu.

Et avant même d’avoir fini de faire ses bagages, il a immédiatement déposé sur le bureau du président Florentino Pérez une demande claire, concise et sans compromis pour trois nouveaux noms : un défenseur central, un arrière gauche et un arrière droit. Parce que Xabi comprend que si le Real veut participer à la Coupe du Monde des Clubs aux États-Unis en tant que « champion d’Europe », il ne peut pas se contenter d’une défense disparate comme celle actuelle.
Le Real Madrid avait déjà recruté Trent Alexander-Arnold. Une déclaration tonitruante qui a surpris beaucoup de monde, mais si vous comprenez comment Xabi a construit la formation 3-4-3 à Leverkusen, vous verrez que c’était le mouvement parfait.

Trent n’est plus le joueur de Liverpool qu’il était autrefois. Il est l’un des défenseurs offensifs les plus créatifs d’Europe, une amélioration parfaite par rapport à Frimpong – un joueur sous Xabi Alonso au Bayer Leverkusen. Sa présence transformerait l’aile droite du Real en un exercice de poids lourd, complétant parfaitement le schéma d’ouverture d’esprit que Xabi prévoit d’adopter à Madrid.
Cependant, le Real Madrid manque toujours d’un défenseur central. Le manque ici n’est pas un manque de quantité, mais un manque de fiabilité.
David Alaba est aux prises avec des blessures. Rüdiger ne peut pas à lui seul porter la défense du Real Madrid, surtout quand il doit jouer plusieurs matchs consécutifs à haute intensité. Pendant ce temps, Nacho et Militao, malgré tous leurs efforts, ont tous deux leurs propres problèmes : l’un manque de vitesse, l’autre est facilement maladroit lorsqu’il est pressé.

Avec un tournoi comme la Coupe du Monde des Clubs – où le Real pourrait affronter certaines des équipes les plus coriaces du monde – Xabi veut un vrai défenseur central capable de jouer à gauche, de bien défendre et d’être prêt à construire depuis l’arrière.
Quant au poste d’arrière gauche, Fran Garcia a été recruté comme plan B pour Ferland Mendy, mais n’a pas encore fait ses preuves. Les attaques manquent de tranchant, la capacité à défendre en un contre un est limitée et surtout la mentalité est faible lorsqu’il faut jouer de gros matchs.
Xabi Alonso, qui jouait auparavant au poste de « pivot », connaît la valeur d’un arrière gauche qui sait garder le rythme et reculer au bon moment. La demande de faire venir un nouveau latéral gauche est un message clair que le Real ne peut pas continuer à vivre avec ce « point faible » pendant un autre tournoi.

Le plus remarquable n’est pas la liste des transferts, mais la clarté et la détermination dans la direction de Xabi Alonso. Il est venu au Bernabéu non pas pour embellir le banc des entraîneurs, mais pour commencer une nouvelle ère – où la formation 3-4-3 remplacera le traditionnel 4-3-3, où la vitesse, la tactique et l’équilibre sont mis en avant.
Dans le contexte où le Real Madrid est confronté au problème de la transfusion sanguine après que des piliers comme Modric, Kroos ou Carvajal entrent progressivement dans le crépuscule de leur carrière, Xabi Alonso avec des demandes spécifiques et directes est le signe d’une révolution tranquille mais forte.
Et si tout se passe bien, la prochaine Coupe du Monde des Clubs sera le début d’une dynastie non seulement pleine d’attentes, mais aussi très effrayante au Real Madrid.